Un statut hybride entre entrepreneur et salarié, le portage salarial attire beaucoup d’employés. Comme le portage salarial a été introduit dans le Code du travail depuis 2008, vous devez connaitre les informations le concernant.
Le principe du portage salarial
Selon son principe, le portage salarial permet aux consultants ou travailleurs indépendants d’exercer des missions en toute autonomie tout en étant un salarié. Il bénéficiera d’une rémunération salariale en prorata du chiffre d’affaires qu’il aura apporté. Enfin, le salarié porté bénéficiera des mêmes droits et avantages que le salarié classique. Le portage salarial permet au salarié porté de se libérer de la partie administrative liée à son statut de consultant ou de freelance.
Les contrats du portage salarial
Deux types de contrats sont mis en place lorsque les services d’un salarié porté sont sollicités. D’une part, la société de portage salarial hébergeur fait signer un contrat de travail au salarié porté. Cela peut être un CDD ou un CDI. D’autre part, il signe un contrat de prestation avec le client du porté. C’est à la société de portage salarial hébergeur de s’occuper de la partie administrative concernant le salarié porté. Par conséquent, des frais de gestion (taxes et impôts, bulletin de paie, frais juridiques, etc.) seront déduits de sa rémunération.
Les inconvénients du portage salarial
Bien que le portage salarial apporte beaucoup d’avantages pour le salarié en question, il n’est pas sans inconvénient. Ces inconvénients sont notamment liés aux frais de gestion. La rémunération du salarié porté dépend du chiffre d’affaires qu’il cumule. Les frais de gestion se situent entre 5 à 15 % de la prestation facturée.
Il se peut aussi que les frais sociaux du salarié porté soient plus élevés que les cotisations versées par les travailleurs indépendants au sein du RSI. Toutefois, les droits et les couvertures sociales en tant que salarié classique compensent ces inconvénients.
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