Améliorer son revenu avec du travail en freelance

Le travail en freelance peut apporter beaucoup plus que le salariat si vous respectez certaines règles. Ces dernières s’appliquent notamment au choix du statut juridique et à celui de la méthode de travail. Vous trouverez dans cet article les essentiels à connaître sur le travail en freelance.

Les solutions pour devenir un meilleur freelance

Pour réussir sa vie de freelance et pour améliorer son revenu, plusieurs conseils sont à adopter.

Améliorer sa présence en ligne

La recherche de clients en ligne n’est pas une tâche facile lorsqu’on est freelance. Si vous n’avez pas les moyens d’investir dans la création d’un site web, publiez vos projets sur une plateforme freelance. Ceci étant, l’idéal serait de travailler votre présence en ligne tout en étant sur ces plates-formes. En tablant sur plusieurs fronts, vous vous ferez remarquer par le client idéal. D’une part, inscrivez-vous sur les réseaux sociaux et interagissez avec les personnes qui ont les mêmes centres d’intérêt que vous. Ensuite, publiez régulièrement des contenus de qualité en relation avec votre domaine de prédilection pour attirer les clients cibles. N’oubliez pas de mettre en valeur votre savoir-faire et vos compétences sur votre profil. Faites cette mise en valeur de manière attractive. Ainsi, les clients comprendront mieux ce que vous proposez.

Présentez vos activités et vos atouts sur vos sites Web. Concevez un site attrayant dont l’aspect correspond à votre secteur d’activité. Créez ensuite des contenus de qualité pour capter l’attention des lecteurs. Enfin, optimisez le SEO du site. Ainsi, il sera visible sur la première page des moteurs de recherche.

Choisir une niche

Être polyvalent n’est pas une qualité pour un freelance. En effet, la spécialisation dans un domaine précis est nécessaire pour répondre au mieux aux besoins du client. Si vous maîtrisez, par exemple, à la fois la rédaction web et le community management, concentrez-vous sur l’un d’eux. Dans ce cas, vous pouvez garantir la qualité de votre service auprès de votre société cliente. Pour une meilleure performance, choisissez un domaine qui vous passionne et qui vous est familier. En tant que photographe freelance, par exemple, spécialisez-vous dans la photographie culinaire ou bien dans la photographie événementielle. Dans ce cas, vous êtes en mesure de définir plus facilement un tarif à la hauteur de vos compétences.

Se former continuellement

Le but d’une formation continue n’est pas de vendre les nouveaux acquis à vos clients, mais d’investir sur vous-même. En effet, cela vous permet d’améliorer la gestion de votre entreprise freelance, et donc votre revenu. À l’issue de la formation, vous serez capable de :

– mieux organiser votre emploi du temps ;
– maîtriser de nouveaux outils pour améliorer votre productivité ;
– gérer et anticiper les situations difficiles ;
– gérer votre finance ;
– mieux investir votre revenu ;
– mener un projet de A à Z ;
– prendre les bonnes décisions ;
– maîtriser les méthodes de prospection pour votre propre business et bien d’autres encore.

Externaliser les tâches

Travailler avec un seul client est très risqué pour un freelance. D’une part, le client peut arrêter la collaboration à tout moment par faute de moyen ou de mauvaise foi. D’autre part, les missions à long terme peuvent désigner un salariat déguisé. Pour éviter cela, efforcez-vous d’avoir plusieurs clients en simultané qui proposent des missions à temps plein. Dans ce cas, apprenez à déléguer certaines tâches à des personnes qui maîtrisent le domaine.

Cette remarque vaut aussi pour les missions pour lesquelles vous n’êtes pas expert, mais que vos clients exigent. Cela vous permet, non seulement d’augmenter votre chiffre d’affaires, mais aussi de vous concentrer sur les tâches plus importantes. D’ailleurs, vous allez gagner plus de temps pour vous occuper de votre santé mentale et de votre bien-être.

Conseil : Si vous ne trouvez pas la bonne personne qui maîtrise la mission, refusez la mission. Dites « non » au client au lieu de le décevoir.

Par ailleurs, positionnez-vous en tant que client pour chercher des freelancers capables de développer votre activité. C’est, par exemple, le cas lorsque vous avez besoin d’élaborer un site web dont le design correspond à votre activité. De plus, si vous ne maîtrisez pas la rédaction de contenus pour présenter votre activité, sollicitez un rédacteur web SEO.

Le travail en freelance en quelques lignes

Travailler en freelance, c’est travailler à son propre compte en créant un lien direct avec une société cliente. En tant que travailleur indépendant, le freelanceur peut collaborer avec plusieurs clients. Plusieurs secteurs d’activité touchent le freelance : les métiers du web, l’esthétique, la photographie, etc.

Le travail en freelance est de plus en plus populaire en raison de la liberté professionnelle qu’il offre. L’indépendant est ainsi libre d’organiser son emploi du temps comme bon lui semble et de choisir les missions qui lui conviennent. Il travaille avec la société qu’il choisit. Il définit aussi sa propre tarification en fonction de son expérience.

Les obligations au contrat de freelance

Bien que le travail en freelance soit synonyme de liberté, il engendre différentes obligations. D’une part, en tant que freelance, vous devez :

– créer une structure juridique sur le site de l’INPI  ;
– avoir un numéro SIRET valable ;
– souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle ;
– posséder tout le matériel nécessaire pour exécuter les missions.

D’autre part, la société cliente s’engage à vous payer par mois, par semaine ou par jour selon le contrat. Dans le cas d’une mission ponctuelle, le paiement s’effectue à la fin du travail. Quoi qu’il en soit, les cocontractants doivent fixer le coût de la prestation avant le début de la mission. Dans le cas où la rémunération est variable, un montant minimum doit figurer sur le contrat de prestation. Cette situation se produit notamment lorsque le montant à payer dépend de votre performance et de votre productivité. Dans certains cas, la société cliente s’engage à mettre à disposition le matériel nécessaire pour le bon déroulement de la mission.

Le statut juridique du freelance

Vous devez avoir un statut juridique pour exercer votre activité professionnelle en toute légalité. Pour ce faire, vous pouvez :

– devenir un micro-entrepreneur : en adoptant ce statut, vous vous déclarez en tant qu’entrepreneur individuel. Vous pouvez aussi exercer plusieurs activités, mais en respectant un certain plafond sur les chiffres d’affaires globaux réalisés. Si vous êtes un prestataire de service, vous êtes rattaché au régime micro-BNC. Vos chiffres d’affaires globaux ne doivent pas ainsi dépasser les 77 700 € HT. Pour une activité commerciale, ce montant peut aller jusqu’à 188 700 € HT, mais avec le régime micro-BIC ;

– créer une entreprise individuelle : en créant une entreprise individuelle, vous pouvez avoir un patrimoine privé et un patrimoine professionnel. Les créanciers vont uniquement considérer ce dernier comme garantie. Autrement dit, ils ne pourront, en aucun cas, saisir votre patrimoine privé en cas de dette financière ;

– créer une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle ou SASU : avec ce statut, vous êtes un dirigeant assimilé salarié. Pour le régime fiscal, vous pouvez choisir entre l’impôt sur revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS) ;

– opter pour une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité limitée ou EURL : ce statut vous met en position de travailleur non-salarié. Le régime fiscal d’un gérant d’une EURL est rattaché à l’impôt sur revenu (IR) ou impôt sur les sociétés (IS).

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